Pour cette occasion, le syndicat du chocolat a rassemblé tous les acteurs de la filière pour aborder et débattre des sujets majeurs qui touchent le secteur : rémunération des producteurs, lutte contre la déforestation, changement climatique…
Après les discours d’ouverture prononcés par Patrick Poirrier (Président du Syndicat du Chocolat), Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) et Mamadou Sangafowa Coulibaly (Ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire), nous avons eu l’opportunité de venir présenter notre analyse des enjeux socio-économiques et environnementaux de la filière du cacao en introduction de la 1ère table-ronde de débats.
Basé sur les résultats de notre étude comparative publiée en 2016 sur les chaînes de valeur du chocolat vendu en France et produit à partir de cacao ivoirien et péruvien, cette présentation fut l’occasion de rappeler les liens étroits entre dynamiques commerciales en aval, sous-rémunération des planteurs de cacao, et les enjeux de précarité sociale, travail des enfants et déforestation dans les pays producteurs.
Elle a également permis de mettre en avant les pistes pour un changement de paradigme dans la filière cacao, condition nécessaire pour résoudre les problèmes socio-environnementaux à la racine :
- une meilleure valorisation de l’origine du cacao afin de permettre une rémunération décente des producteurs couvrant leurs coûts de production et leurs besoins essentiels,
- le soutien aux organisations collectives de producteurs à la base,
- l’investissement dans les services publics essentiels dans les communautés cacaoyères
- la promotion de modèles agroforestiers de production du cacao et la protection de la biodiversité.
Pour plus de détails, voir le rapport « La face cachée du chocolat » publié en 2016