Rejoindre le sociétariat du BASIC

Pourquoi devenir sociétaire du BASIC ?

Un projet en lien étroit avec une diversité d’acteurs

Le projet du BASIC est notamment né du constat que la question des impacts de nos modes de vie restait encore trop souvent traitée de façon « compartimentée » : les questions environnementales isolées des questions sociales, elles-mêmes isolées des questions sanitaires ; les sphères universitaires qui traitent ces questions étant par ailleurs souvent déconnectées des sphères militantes, politiques ou économiques confrontées à ces mêmes questions…

En résultent des analyses et des solutions parcellaires qui rendent difficile l’émergence d’une analyse et d’un narratif global et systémique, capable de convaincre des publics plus larges de la nécessité d’une transition écologique et sociale. Le BASIC a donc essayé de développer une approche systémique des enjeux et impact sociétaux, qui se traduit dans sa méthodologie d’analyse comme dans la construction de son réseau de partenaires, à la croisée du monde universitaire, de la société civile, des médias, des institutions et des acteurs économiques :

  • la contribution du monde académique est nécessaire au BASIC pour développer des analyses et un cadre méthodologique crédibles ; certains chercheurs et universitaires peuvent utiliser le BASIC comme une base de réflexion et de diffusion de leurs résultats de recherche ;
  • le BASIC capitalise sur les publications des organisations de la société civile et propose en retour, via des partenariats et des collaborations, d’étayer les campagnes de sensibilisation et de plaidoyer de ces dernières, via des études et/ou des supports destinés à des publics plus larges (animations, infographies…) ;
  • de même, le tissage de liens avec des journalistes permet un enrichissement mutuel : le BASIC bénéficie des publications des médias pour compléter sa capacité d’analyse, il constitue réciproquement une source d’information sur les impacts sociétaux potentiellement utile pour certains journalistes, voire un partenaire d’investigation ;
  • enfin, le BASIC peut mettre son expertise à la disposition des entreprises, collectivités et institutions désireuses de s’engager dans une transition écologique et sociale, à l’échelle d’une filière ou d’un territoire. Il s’agit d’une autre façon de participer à la promotion et au renforcement des modes de production et de consommation alternatifs (dès lors que ces derniers s’avèrent à la hauteur des enjeux socio-environnementaux associés).

Que signifie devenir sociétaire du BASIC ?

Au-delà des liens partenariaux décrits ci-dessus, les sociétaires du BASIC regroupent les personnes et organisations qui sont convaincues de la raison d’être et de l’utilité sociale de la structure et adhèrent :

  • à son objet, à savoir fournir au plus grand nombre des clés pour : – comprendre les principaux enjeux sociétaux liés aux secteurs d’activité, filières et territoires, – mesurer les impacts qu’ils génèrent et en identifier la(les) cause(s), – comparer les modes de production et de consommation afin de favoriser l’émergence de solutions à la hauteur des enjeux ;
  • à sa démarche fondée sur la coopération entre les différentes parties prenantes qui contribuent à réaliser sa mission : salarié·es, collaborateur·rices régulier·es, organisations de la société civile, professionnel·les des médias et de l’information, universitaires et académiques, entreprises clientes, collectivités et institutions, soutiens financiers et sympathisant·es.

Au-delà de leur engagement financier et de l’intérêt personnel qu’ils y trouvent, les sociétaires du BASIC sont collectivement garants de l’objet et du fonctionnement de la coopérative, et s’engagent à la soutenir dans son développement à long terme.

Quelle garantie d’indépendance des travaux du BASIC par rapport à ses sociétaires ?

L’ambition du BASIC est de participer à une évaluation citoyenne et transparente des impacts liés à nos modes de production et de consommation. Pour ce faire, sa démarche est guidée par les principes suivants :

  • les travaux sont « sourcés » et se basent sur des données et des analyses factuelles et vérifiables ;
  • les postulats qui sous-tendent ses analyses sont affichés de manière transparente et ouverts à discussion et débat ;
  • les méthodologies utilisées sont expliquées de la manière la plus compréhensible possible ;
  • les limites de ses évaluations sont explicitées ; l’évaluation n’est pas une fin en soi, elle vise à apporter des éléments objectifs au débat public ;
  • les conclusions et recommandations issues des travaux du BASIC sont élaborées en dehors de toute ingérence de ses sociétaires.

Au-delà, les statuts du BASIC sont fondés sur un équilibre 50/50 entre les parties prenantes internes (salarié·es et collaborateur·rices régulier·es) et parties prenantes externes (ONG, universitaires, sympathisants…). En particulier, aucune partie prenante externe ne peut avoir de voix majoritaire dans les votes en Assemblée Générale, et les sociétaires présentant un risque de conflit d’intérêts (par exemple, des structures commanditaires régulières d’études du BASIC, des collectivités ou institutions qui soutiennent financièrement la coopérative…) ne peuvent faire partie du comité de direction de la coopérative.

Les sociétaires n’ont pas d’accès privilégié / en « primeur » aux résultats des études et travaux du BASIC, sauf s’ils en sont directement co-porteurs.

Quelle garantie d’indépendance des sociétaires vis-à-vis des travaux du BASIC ?

Les sociétaires du BASIC soutiennent dans la mesure du possible la diffusion et la valorisation des travaux de la coopérative à l’extérieur. Pour autant, ils peuvent avoir un point de vue critique sur certains de ses travaux, à condition que celui-ci soit objectivé et argumenté.

En particulier, les journalistes sociétaires du BASIC ont totale latitude pour faire un traitement journalistique des informations publiées par la SCIC, y compris si cela passe par une mise en confrontation avec des opinions différentes ou des travaux contradictoires. Ils peuvent également choisir de laisser leurs collègues non sociétaires couvrir les travaux du BASIC.

Plus généralement, les sociétaires en situation de potentiel conflit d’intérêts ont le droit de ne pas se prononcer publiquement sur certains travaux de la coopérative, et tout sociétaire a le droit de questionner en interne les activités de la SCIC à tout moment.

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