L’objectif de ce numéro, auquel nous avons eu le plaisir d’être invités à contribuer, est de rendre compte des enjeux liés à la production d’une information « d’utilité démocratique » sur les multinationales à destination des citoyens et de la société. Les articles qu’il regroupe abordent donc tout autant les obstacles qui s’opposent à cette information (secret des affaires, répression des lanceurs d’alerte, concentration des médias…) que les limites actuelles des obligations de transparence et de « reporting » auxquels sont soumis les multinationales, notamment en matière fiscale, de lobbying, d’aides publiques ou d’étiquetage. Ce Passerelle s’interroge également sur l’usage de l’information au sein même des entreprises, notamment parmi les syndicats, et il présente pour finir un certain nombre d’organisations, de mouvements et d’initiatives qui s’efforcent de construire autant de « contre-pouvoirs informationnels » sur les multinationales.

Dans ce contexte, notre contribution consistait à proposer d’utiliser les coûts sociétaux constatés sur les filières des multinationales pour questionner leur rentabilité, et plus globalement comme un indicateur de durabilité des filières.

Multinationales : les batailles de l’information est publié conjointement par l’Observatoire des multinationales et Ritimo. Parmi les autres auteurs et organisations contributrices : Corporate Europe Observatory, Sciences citoyennes, Anya Schiffrin, CFIE, CCFD- Terre solidaire, Basta !, Bernard Saincy, Public Eye / Déclaration de Berne, SOMO, Transnational Institute, OMAL, Cetim, Gresea, Amis de la terre, BankTrack, Inf’OGM, Le Basic.

La version complète est téléchargeable ici (pdf, 2,1 Mo).

Notre article est disponible là : Evaluer les coûts sociétaux pour choisir les modèles économiques de demain

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