Avec un milliard de repas servis chaque année en France, la restauration scolaire a des répercussions majeures non seulement sur les habitudes alimentaires des enfants mais aussi sur le monde agricole, en première ligne pour produire cette alimentation et, par extension, sur l‘ensemble de la population et l’environnement.

En s’appuyant sur les données issues de l’outil PARCEL, le BASIC a réalisé une étude des effets de l’instauration de menus végétariens sur le climat, l’eau et les risques de déforestation. Ainsi, en partant de l’hypothèse que la loi EGAlim est pleinement appliquée1 et qu’un menu végétarien hebdomadaire et obligatoire est servi à tous les élèves de la maternelle au lycée, les premiers impacts seraient déjà significatifs :

  • une réduction de 14 à 19 % des gaz à effet de serre émis pour produire l’alimentation des cantines ;
  • une réduction de 16 à 18 % des coûts de dépollution de l’eau liée aux activités agricoles pour l’alimentation des cantines ;
  • une réduction de 8 à 11 % de la consommation d’eau liée à la production agricole de l’alimentation des cantines ;
  • une réduction de 22 à 27 % des importations d’aliments pour les animaux d’élevage (et donc une réduction du risque de déforestation importée associé) destinés à l’alimentation des cantines.

Au-delà, l’introduction de 2 menus végétariens par semaine permettraient notamment :

  • une réduction de 28 à 38 % des émissions de gaz à effet de serre émis pour produire l’alimentation des cantines ;
  • une réduction de 41 à 51 % des importations d’aliments pour les animaux d’élevage (et donc une réduction du risque associé de déforestation importée) destinés à l’alimentation des cantines.

Pour consulter les résultats complets de l’étude, cliquer sur le lien suivant : Menus végétariens dans les cantines : quels impacts pour la planète ?

Dans les médias :

1 Dans le cadre de la loi EGAlim, depuis le 1er novembre 2019, toutes les cantines scolaires doivent proposer à leurs élèves au moins un repas végétarien par semaine. Pour l’étude, il a été considéré que 100% des cantines appliquent effectivement la loi.

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