Le 30 juin 2020, un webinaire conjoint a été organisé par la Direction générale de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne (DG DEVCO), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Association européenne pour le cacao (ECA) pour présenter les résultats de l’« Étude comparative sur la répartition de la valeur dans les chaînes européennes du chocolat » menée par le Basic et financée par ces trois organisations.

Le webinaire a été animé par la vice-présidente du Parlement européen, Heidi Hautala. L’événement a réuni 200 participants et a accueilli les orateurs suivants: Carla Montesi, directrice de la DG DEVCO, Mohamed Manssouri, directeur du Centre d’investissement de la FAO, Harold Poelma , président de la CEA. Abou Dosso, ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique, Sena Siaw-Boateng, ambassadeur du Ghana en Belgique, Pablo Ortiz García, ambassadeur de l’Équateur en Belgique, Antonie Fountain, directeur général de VOICE Network, Awa Traoré Bamba, directrice générale de la coopérative CAYAT, et Aldo Cristiano, président de CAOBISCO.

L’étude a investigué le marché français des tablettes de chocolat noir et lait, ainsi que celui des poudres cacaotées pour petit-déjeuner et des barres chocolatées vendues en supermarchés – fabriquées à partir de fèves de cacao cultivées en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Équateur et au Cameroun – dans le but de fournir des estimations de la répartition de la valeur, des coûts, des taxes et des marges le long des différents maillons de la filière cacao/chocolat.

Elle montre que les variations de création de valeur, de coûts et de marges ont principalement lieu aux deux dernières étapes de la chaîne (fabrication des produits finis et distribution). Les principaux facteurs qui expliquent ces variations sont liés à l’aval et aux attributs immatériels des produits : réputation de la marque, segmentation du marché, performances de vente des produits.

En vis-à-vis, l’étude montre que la valeur et les coûts associés aux étapes amont de la chaîne, depuis la culture du cacao jusqu’à la fabrication du chocolat de couverture, sont beaucoup plus stables. Au sein des pays producteurs, les principales variations découlent de trois facteurs : le type de régulation publique et d’implication de l’État dans le secteur, les pratiques agricoles et leurs effets sur la qualité et la productivité, et enfin l’évolution des prix mondiaux du cacao. Dans le cas de la Côte d’Ivoire et du Ghana, l’étude indique qu’un levier clé réside dans la garantie d’une qualité homogène, stable et prévisible du cacao ainsi que dans la fiabilité de l’approvisionnement.

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